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L'Eglise d'Ayer

Historique de l’église

L’église d’Ayer est consacrée le 25 juillet 1920 par Mgr Bieler, Evêque de Sion. A cette occasion les reliques des Sts Prosper et Diadora sont déposées dans le Maître Autel. La paroisse est instituée en 1930 et le premier desservant installé canoniquement le 16 novembre 1934. Ce n’est que le 3 février de l’année suivante et à la demande de Monseigneur l’évêque de Sion que les villageois-paroissiens nomment le premier conseil de fabrique. M. le curé Luisier assume la présidence. Pierre Theytaz devient vice-président, Eugène Savioz est désigné secrétaire et Pierre Melly nommé membre du conseil. En automne 1937, une dépense de plus de mille francs est consentie pour la réfection du toit de l’église et en particulier le changement de tous les arrêtes-neige. En 1955, la paroisse vend la vigne qu’elle avait acquise en 1942 ; elle était une cause de pertes continuelles et d’ennuis, en raison des intempéries, de la distance et de la pénurie d’ouvriers.

Dans la même séance il est décidé d’installer une horloge et des sonneries au clocher de l’église. Le 19 décembre 1967, l’assemblée primaire adopte à l’unanimité l’introduction d’impôt sur le culte. Une restauration complète, avec aménagement du chauffage central et la création d’une salle, est effectuée à la cure en 1969. en 1974, on entreprend la réfection du toit en bardeaux de l’église. Un investissement de l’ordre de Fr. 112000, -- est consenti en 1984 pour refaire complètement l’intérieur de la cure. La mérule, méchant champignon attaquant le bois, fait en 1986 des dégâts importants au sol de l’église qui sera avec l’aide financière de tous les paroissiens refait complètement.

Description

Mis à part le chœur, on trouve, tout au long des parois, une série de tableaux groupés par toits. Ceux-ci font office de chemin de croix pendant la semaine Sainte.

 

 
La chapelle de la Blanche Pierre

Elle a été construite par les jeunes du village. Elle est située au nord d’Ayer, on y trouve quelques bancs. Sur les façades, à droite et à gauche on y trouve plusieurs petites croix et à l’extérieur une grade. Au fond de la chapelle, une magnifique peinture de la vierge Marie.

 

Restaurée en 1943. Dédiée à Notre- Dame du Rosaire. L’abbé Rouaz nous a  ainsi fait part de renseignements que nous aurions sans doute jamais connu, citant pour Ayer que l'oratoire de la Blanche-Pierre, vulgairement appelé : Blanzy Pïrra, doté d’une concession de 40 jours d’indulgences par Monseigneur Roten, moyennant trois Pater et trois Ave, avec un credo : précédemment, par d’autres évêques ne savant pas pour combien de jours, mais moyennant la récitation de l’angélus.
 

Oratoire des Grand-Pras

   

Date de fondation : 1965. Il a été bâti par les jeunes du village sans raison particulière. Cet oratoire se situe au bord de la route. Il a été fait dans la cavité d’un rocher. Il est protégé d’une grille et on y trouve 2 statues de la vierge Marie et quelques bouquets de fleurs. Au sommet de ce rocher, il y a une croix blanche sur laquelle on y trouve la date ci-dessus. Une des deux vierges Marie a été achetée à Lourdes en l’honneur de Notre Dame de Lourdes pour la protection des lieux et des environs. Une fois par année, il y a la procession des rogations qui est ensuite suivie d’une messe.

 
 

Les légendes du Grand-Pras

 

 

La carrière d’Ayer

Il y a quelques siècles, les habitants vivaient près de la Navizence à la sortie d’Ayer. Un jour où tout le monde se préparait pour se rendre à la messe à Vissoie, une femme trouva l’excuse suivante : « J’ai du travail, je dois terminer ma lessive ».

Lorsque les habitants furent tous partis, un éboulement se déclencha au-dessus du hameau. L’éboulement emporta tout le village et la femme avec. Elle fut punie pour ne pas avoir été à la messe.

Le trésor du rocher d’Ayer

Il y a quelque siècles de là, un sorcier déclara qu’un trésor se situait à l’intérieur d’un rocher. Ce dernier s’ouvrait lors du premier coup de cloche le soir de Noël lorsque le prêtre levait le calice. Cette porte se refermait au douzième coup de minuit. Deux personnes du village ne croyaient pas à cette histoire. Ils se rendirent au rocher le soir de Noël pour en avoir le cœur net. Comme l’avait dit le sorcier, le rocher s’ouvrit. Ils entrèrent et se remplirent les poches du fameux trésor. Alors qu le dernier coup retentit, l’une des deux personnes, moins avide d’argent, sortit juste avant le douzième coups et l’autre homme resta enfermé. Depuis ce jour, personne ne revit cet homme au village.

Ce rocher, au-dessous de la route, a l’allure d’une porte.

 
 

Cette page a été faite par Baptiste et Maxime.E