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L’église de St-Luc
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Cette église a un style
néoclassique. Le maître autel pourrait sûrement être celui construit en 1877
par des maîtres décorateurs de Monthey, les frères Joachim et Paul Gualino.
A cette occasion Chandolin contribua une dernière fois à l’entretient de
l’église de St-Luc, dont il se sépara, devenant une paroisse nouvelle en
1884.
Cette église a brûlé en 1845 comme la majeur partie du village.
C’est pourquoi maintenant l’église et les maisons alentours ont été
reconstruites en béton plutôt qu’en bois. Sa fausse banalité, ses
irrégularités et son faible pouvoir d’attraction desservent à St-Luc une
église qui vaut plus qu’il n’y paraît au premier regard. La rénovation de
l’église en 1969-1970, a malgré les meilleures intentions, plus enlevé
qu’apporté. On mettra tout de même à son crédit le renouvellement des
vitraux. |
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En 1805 l’introduction
de la Révolution française en Valais, St-Luc est érigé en paroisse, dont le
patron demeure celui de la chapelle préexistante.En avril 1804, les
Luquerands commencèrent la construction de leur église.
En novembre elle
était déjà suffisamment avancée pour qu’on se procure du mobilier liturgique
et en décembre on acheta deux nouvelles cloches chez un fondeur de Vevey.
Le clocher date
peut-être de l’époque du Bas Moyen Age, époque probable de la fondation de
la première chapelle. Une investigation archéologique des murs et du sol
permettrai à coup sûr d’y voir plus clair dans la succession des étapes de
constructions.
Un an après
l’incendie de la majeure partie du village, où les cloches de l’église
avaient été également anéanties, la communauté de St-luc passa un contrat
avec un fondeur de Reckingen pour de nouvelles cloches. Elle trouva encore
les moyens de commander une horloge pour son clocher.
L’église est située en
plein centre-village, on la reconnaît de loin car elle est d’un blanc
imposant, par rapport aux autres raccards ou chalets qui eux sont
majoritairement en bois bruni par le soleil.
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Historique
St-luc illustre le cas de figure où un lieu
prend le nom du titulaire de sa chapelle.
La chapelle de Luc est
mentionnée par sa cloche dans le règlement adopté par les hommes de la
commune le 11 février 1953.
Lors de la visite de
1687 l’évêque de Sion note qu’à St-Luc la chapelle est entretenue par la
communauté locale, qui doit veiller à faire célébrer quatre messes par
année.
A la fin de l’ancien
Régime, il s’agit de maintenir une aumône distribuée le lundi des rogations
aux participants de la procession qui se rendaient à la chapelle : les fonds
devenant maigres, Chandolin offrit d’y pourvoir pour un tiers.En août 1787,
un règlement scella les termes de l’accord, dont une clause prévoyait que
celui qui causerait de la brouille pendant le travail de préparation serait
condamné à payer un livre en faveur de la chapelle.
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Les peintures murales.
Un décor peint anime certaines parties de
l’église. L’arc du cœur présente cinq médaillons aux effigies du Christ, en
demi-figure, vu de trois quarts et tenant dans la main gauche le globe du
monde, ainsi que des symboles des saints évangélistes :
1.
Tête du lion nimbée et ailée pour Marc
2.
Tête d’ange ailée pour Matthieu
3.
Tête d’aigle ailée pour Luc
Au centre de la plus
proche travée, dans un cercle sans cadre, pas même un simple filet, apparaît
la colombe du Saint-Esprit entourée de rayons derrière lesquels se profilent
des nuages. La travée suivante montre le Père Eternel sortant des nuées, les
bras écartés, dans une ellipse dépourvue elle aussi de tout élément
d’encadrement. Ces peintures murales, pour autant qu’elles soient toutes
contemporaines, ne semblent pas antérieures aux années 1890.
Elles seront
restaurées quelque dix ans après, par Nicolas Martin. Elles souffrent,
autant que l’église, de l’humidité. |
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Le mobilier contenu dans l’église :
L’autel :
1. Le devant de l’autel de célébration,
comme l’ambon, sont des éléments de menuiserie et de sculpture néoromane
provenant du banc de communion, éliminé lors de la rénovation de 1969-1970.
La Vierge se trouve à sa gauche et le Sacré-Cœur de Jésus à droite.
2. Une pièce du mobilier liée à une
prérogative paroissiale pourrait remonter à l’église de 1804. Il n s’agit en
fait que des fonts baptismaux, dont la cuve, ornée e godrons tors, n’est
plus portée que par une colonnette tronquée sans base ni socle. Le couvercle
est d’une menuiserie sobre, mais fine : armoire de plan octogonal, avec un
panneau rectangulaire ornée d’une table sur chaque pan et couronnement
pyramidal portant une statuette en vois polychromé de saint Jean-Baptiste.
3. À l’entrée du chœur, à gauche, la cuve,
seule rescapée de la chaire, avec ses pilastres et ses panneaux peints aux
figures des évangélistes, présente une menuiserie peu différente, elles ont
l’air d’être plus récentes (milieu du XIX siècle) que les précédentes.
4. La sculpture du crucifix en bois a été
malencontreusement privée de sa polychromie. Elle accuse un caractère encore
gothique. C’est un objet post-gothique taillé au XVIIe siècle.
5. Deux tableaux complètent le mobilier
ancien : l’un montre un saint couché par terre, vêtu d’un simple périzonium
et attaché à une colonne, poignets ligotés par son bourreau qui a laissé au
sol le fouet dont il l’a préalablement meurtri ; L’autre est signé « Ch.
Wütrich d’après J.Werchwer »
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Cette page a été faite par Anaël
et Charlotte |
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