Cette chapelle aurait été, d’après les
guides d’art consacrés au Valais construite au XVIIème siècle
Dans un rapport précédent, le classement de
l’objet parmi les monuments historiques du canton, M. l’abbé François
Olivier Dubuis, alors archéologue cantonal, estimait que cette chapelle,
située aujourd’hui à l’écart et surtout en contre bas de la route, mais
jadis presque au bord de la voie principale, voie d’accès à la vallée,
aurait pu être précédé d’un sanctuaire du Moyen Age déjà, en raison de
son vocable, Saint-Germain d’Auxerre qu’on ne rencontre guère après la
réforme.
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Le bâtiment actuel donne l’impression d’une
construction du XIXème siècle, avec ses baies (portes et
fenêtres) en arc en plein centre, la « corniche » qui souligne la toiture,
les pilastres toscans rudimentaires qui rythment les parois de la nef et les
voûtes, en berceaux surbaissés à lunettes dans la nef, d’arêtes dans le cœur.
La seule irrégularité du plan polygonal de ce
dernier pourrait provenir de la réutilisation de murs préexistants.
Le clocheton du
campanile qui s’élève légèrement en retrait de la façade principale,
chevauchant le faîte de la toiture à deux pas de la nef, donne à l’ensemble sa touche régionale la plus
affirmée, qu’on retrouve à bien d’autres chapelles. |